Le cas du Sénégal

Le contexte au Sénégal

Face au triple défi de la croissance démographique, du changement climatique et de la dégradation des ressources productives (eau, sol, forêt), les initiatives de Transition AgroEcologique (TAE) se multiplient, encouragées par les pouvoirs publics depuis le lancement du gouvernement du Plan Sénégal Emergent (PSE) vert qui ambitionne une TAE à moyen terme.

À côté des orientations du Gouvernement, les organisations non gouvernementales et les organisations communautaires de base amplifient les actions qu’elles ont toujours portées à des échelles réduites contre l’utilisation des produits chimiques pour une mise à l’échelle au niveau national.

Le contexte sénégalais se caractérise aussi par la volonté de développer de nouvelles formations axées sur l’agroécologie.

Le terrain au Sénégal

Au Sénégal, le terrain d’étude concerne le Bassin arachidier au centre du pays. Ce territoire regroupe les régions de Thiès, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine et une partie de la région de Louga.

Cette zone est la première région agricole du Sénégal. On y trouve une diversité de produits agricoles : arachide, niébé, mil, maïs, etc. La durabilité de l’agriculture est sérieusement menacée dans cette zone du fait de la forte croissance démographique, de la pression foncière et d’une déforestation de plus en plus accentuée.

Depuis deux ans, à travers le Réseau National des Villes et Communes Vertes du Sénégal (REVES), des démarches innovantes de transition agroécologique sont menées dans ce territoire, notamment dans la commune de Ndiob qui vient d’ailleurs de recevoir un prix international dans ce domaine.

Les savoirs au Sénégal

Consulter les savoirs au Sénégal

La formation au Sénégal

Consulter la formation au Sénégal