Une centaine de savoirs ont été recensés sur les quatre territoires de l’étude : une grande majorité de ces savoirs sont spécifiques à chaque pays et d’autres plus transversaux. Un seul type de savoir se retrouve dans les quatre pays : il concerne les pratiques relatives à l’association de culture.
Plusieurs savoirs ne sont mobilisés qu’en Afrique de l’Ouest :
- La fabrication de compost organique amélioré
- La fabrication de bio-insecticides
- La fabrication de biopesticides ou le casiérage (savoir-faire utilisé dans la culture du riz).
Quelques autres savoirs se retrouvent en France et dans au moins l’un des territoires d’Afrique :
- Les pratiques relatives à la rotation des cultures
- La fabrication de biofertilisant
- L’agroforesterie
- Le paillage ou mulch
- Le couvert végétal ou le sarclage et labour.
Mais la plupart des savoirs identifiés sont spécifiques à un seul territoire d’action.
À noter que le terme de savoirs est ici employé dans un sens élargi. Quelquefois, nous l’utilisons au sens strict, d’autres fois, il renvoie plutôt à des pratiques agricoles assises sur la mobilisation d’un ensemble de savoirs (exemple des pratiques de l’agroforesterie, ou de celles concernant la rotation des cultures).